Serge Bernouillet

Serge Bernouillet

Serge bernouillet

 

Apiculteur à Sarlat

On devient apiculteur de différentes façons : souvent, il existe des ruches dans la famille, pour moi, c’est un essaim qui est venu s’installer à côté de la maison. C’était en 1970 : la motivation pour l’apiculture, le désir de mieux connaître les abeilles est venu dès ce moment-là.

Ensuite, j’ai effectué de nombreux stages en école d’apiculture ou chez des apiculteurs professionnels, la lecture sur ce sujet ne suffit pas. Pendant mes premières années, je n’ai eu que des abeilles locales (dites noires du Pays), qui ne sont pas de la plus grande douceur !

Au cours de mes stages, j’ai découvert l’abeille Buckfast (du nom de l’abbaye de Buckfast, dans laquelle le père Adan a passé sa vie à stabiliser cette souche). Depuis, je m’efforce de sélectionner mes reines sur les descendants de cette dernière.

Mes ruches en Périgord sont situées dans un rayon de 10 km autour de Sarlat (20 ruches). Je possède également 10 ruches situées à la pointe de Grave à 30 m de l’Océan (Gironde) dans un environnement très iodé parmi des centaines d’hectares de ronces, d’acacias et de fleurs de dunes. Enfin, j’entretiens également un rucher d’élevage et de fécondation de reines qui se compose d’une vingtaine de « ruches mini-plus ». Ces reines sont élevées sur des souches d’abeilles Buckfast qui ont subi une sélection très rigoureuse afin qu’elles résistent aux maladies. Malgré cela, il est difficile de maintenir le nombre de ruches, il faut élever et renouveler les reines tous les 2 ans.

Mes ruches sont de type Dadant 10 cadres. La moyenne de production de miel varie de 15 à 25 kilo par ruche.

    • Les ruches en production ne sont jamais nourries avec du sucre ou d’autres produits afin de garantir la qualité et la pureté du miel récolté.
    • Le miel est prélevé dans les hausses lorsqu’il est arrivé à maturation maximum (bien operculé), pour garantir le taux d’humidité au niveau idéal
    • La cire que j’utilise est celle de ma production, récupérée dans les hausses (cire d’opercule) pour éviter d’introduire de la cire traitée ou contaminée

Pour s’occuper des abeilles, il faut être passionné et les aimer, surtout en cette période où la mortalité de ces dernières est importante. Combien de ruches resteront vivantes au printemps ?

Les abeilles ne craignent pas le froid ; Elles sont surtout sensibles aux pesticides, frelons asiatiques, varoa… Toutes ces causes font que de nombreuses ruches ont disparu ces dernières années, en France, en Europe et dans le Monde…

Restons optimistes afin que ce constat soit de plus en plus pris en compte.

Les abeilles sont indispensables à la pollinisation et à l’écosystème. Espérons que des solutions simples, intelligentes et efficaces soient trouvées, afin que l’apiculture subsiste…

la Ferme du Clédou

la Ferme du Clédou

Nathalie David – Tisane, plants de légumes, condiments, confitures.

Tisane et Infusion / Sirops / Fleurs séchées et herbes aromatiques

Ravary, 24250 Cénac

La ferme du Clédou est née en 2002, de ma passionnante histoire avec les ânes de randonnée pédestre, d’une formation pratique dans les jardins d’Altaïr* et d’un projet de vie à construire.

C’est sur une petite ferme qui surplombe le hameau de Ravary, commune de Cénac et Saint-julien, que nous avons décidé de nous installer.

Nos grandes oreilles profitent de 8 hectares de prairies pour les amateurs de balades, 60 arrhes de culture pour les plantes aromatiques, quelques arbres fruitiers, des petits fruits, cassissiers, groseilliers, mûriers et un gîte paysan.

Le potager, c’est pour la famille et les vacanciers !

Deux ans de conversion nécessaire à la certification biologique de l’ensemble de nos cultures, la participation au collectif de Bergerac pour les premières récoltes vendues nous permettent de faire connaissance avec notre nouveau métier.
Aujourd’hui, nous transformons et vendons toutes nos plantes en sachets de tisanes et infusions avec une gamme d’aromatiques.

Le printemps est la saison des cueillettes sauvages et du repiquage au jardin …
L’observation de la nature est alors indispensable.
Les premières floraisons démarrent avec le prunellier, le lierre terrestre et l’aubépine.
Certaines plantes sont ramassées à l’état sauvage ; nous choisissons avec soin les sites de cueillettes, dans notre environnement proche.
La vallée du Céou, aux abords de la rivière et la reine des prés et le sureau y trouvent la fraîcheur et l’humidité, le bouleau et le frêne nous offrent leurs jeunes pouces au début de l’été.
Dans les prairies avoisinantes, la primevère sauvage, la prèle des champs, les coquelicots, … Dans les sous bois, la pulmonaire, le lierre terrestre, l’ortie. Le long des chemins de randonnées en lisière de bois, nous cueillons les pouces de ronces !

Surplombant la vallée, les coteaux calcaires sont riches en lavande sauvage, petit thym, genévrier. Des amis nous ouvrent leur jardin où fleurit le tilleul.
Autour de la ferme, des prairies sauvages fleurissent ; l’achillée, le fumeterre, le millepertuis, le serpolet et la bruyère en sous bois.

Au jardin :

Évidemment, ce serait merveilleux de glaner toutes nos plantes dans leur environnement naturel mais ce serait limité. Quelques graines de chez Biau-germe et Germinance, semenciers bio, viennent agrémenter notre palette ; des stolons de menthe marocaine, citron, poivrée récoltés dans les jardins d’Altaïr ainsi que des boutures de camomilles romaines divisées et repiquées chaque année et qui attendent patiemment, en serre, le repiquage du printemps au jardin.

Les pérennes
Les rosiers de Provins nous offrent leur délicieux parfum.
Les sauges officinales, l’hysope, le thym sont semés en serre et repiqués au printemps pour 5 ans. Les verveines sont bouturées à l’automne quand elles ne souffrent pas des gelées. Les estragons passent l’hiver au jardin bien au chaud, sous les feuilles mortes des chênes.
Quelques églantiers à l’automne pour leurs délicieux fruits sources de vitamines en hiver : les cynorhodons.
Quelques pieds de lavandes et de romarins viennent agrémenter notre jardin pour le plaisir de nos petites butineuses. La citronnelle est précieusement rentrée chaque année dans la serre pour l’hiver.
Les sauges sclarée sont semées en serre à l’automne et repiquées au jardin pour une récolte de fleurs l’année suivante. L’échinacée est arrachée au bout de deux ans pour la récolte des racines comme la guimauve.

Les bleuets, les soucis, les bourraches, les camomilles matricaire, les mauves, la mélisse, la pensée sauvage sont semés en serre et repiqués au jardin après les risques de gelées comme toutes les aromatiques : persil, ciboulette, basilic, aneth, coriandre, la sarriette, fenouil.

Le résultat de notre travail est parfois surprenant. Les petites camomilles ont bien poussé , nous nous retrouvons devant un champ d’une blancheur éblouissante, des multitudes de petites fleurs blanches à cueillir une par une, avec délicatesse et surtout beaucoup de patience … les mauves s’épanouissent dès les premiers rayons du soleil et se fanent au coucher, deux cueillettes par jour sont alors nécessaires.
Nous attendons avec patience l’évaporation de la rosée matinale pour les récoltes …

L’ultime étape ou le résultat de notre travail !

Pour que nos plantes gardent leurs couleurs, leur force vive, leur parfum, le séchage doit se faire à basse température ( 25 à 30°c), avec une ventilation adéquate permettant leur déshumidification progressive ; c’est tout un art !!! Dernière touche finale avec l’effeuillage ou l’émondage ; avant de pouvoir stocker les plantes sèches, une petite beauté s’impose : quelques tiges à enlever dans les menthes ! , un peu de poussière dans le thym ! Quelques feuilles sans couleurs dans le basilic ! Des brisures trop fines dont les ânes se régaleront !
Ensuite vient le plaisir … Les mélanges de plantes et l’ensachage représentent  un réel moment de plaisir, où les odeurs et les couleurs se mélangent sous nos yeux … une intention, une énergie nouvelle que nous mettons en sachet.

Tout est dans l’art de se préparer une bonne tisane.
Choisir la théière ?
La fonte tiendra votre précieux breuvage au chaud longtemps. Le verre vous offrira le plaisir d’observer les plantes s’épanouir et retrouver la vie et les couleurs qu’elles avaient avant le séchage, c’est ludique et les enfants adorent … Amusez-vous à reconnaître les plus communes : une camomille, un bleuet, un souci !

Une eau pure si possible ou filtrée ; il existe dans le commerce des filtres simples et efficaces. Frémissante et non bouillante.
Une bonne pincée pour un litre d’eau suffira si vous laissez infuser 10 bonnes minutes et toujours couvert afin d’éviter l’évaporation des précieuses huiles essentielles contenues dans les plantes. (À boire chaud ou froid selon la saison). Afin de retrouver toutes les saveurs des plantes, les tisanes ne se boivent pas brûlantes ! Une seconde infusion est possible et sera tout aussi délicieuse.

En prévision, des sels de Guérande aux aromatiques, des sirops de plantes, des huiles aromatiques devraient agrémenter notre gamme.

Et au printemps vous retrouverez la gamme des plants de légumes sur les étals de la ferme de Vialard

Le jardin vous est grand ouvert du mois de mai au mois de septembre

fermeducledou@wanadoo.fr

www.fermeducledou.com