Domaine de Lacoste

Domaine de Lacoste

Christophe produit  ses fruits en agriculture biologique. Le verger était en dernière année de conversion (2018)

Il  possède  15 ha de vergers. Il attache beaucoup d’importance au travail du sol qui représente selon eux une partie importante pour la réussite de la récolte. Des analyses sont effectuées régulièrement ce qui va permettre de déterminer exactement les apports nécessaires au sol. Il passe une griffe également ce qui va permettre d’aérer le sol. Une tonte est effectuée 2 fois par an, au début du printemps et à la fin de l’automne.  

Le domaine de Lacoste est inscrit à un réseau nommé DEPHY ferme*.
DEPHY ferme est un réseau de démonstration et de production de références de terrain. Ce réseau a été mis en place dans le cadre du plan Ecophyto qui vise à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires Biologiques ou non.
L’adhésion à ce réseau se fait sur la base du volontariat sur une période de 5 ans. Il s’appuie donc sur les exploitations agricoles volontaires qui mettent en œuvre un projet visant à réduire pour chacun l’apport en intrants sur cette période (cuivre pour le Domaine de Lacoste).  Depuis leur entrée dans ce réseau, le Domaine de Lacoste a réduit de 1/3 l’apport en cuivre sur les parcelles.

Christophe apporte à ses arbres seulement 3 traitements lorsqu’il le juge nécessaire.
 Il fait plusieurs passages de cuivre qui est un fongicide mais aussi un apport de souffre contre les insectes.
Il utilise également de l’huile blanche qui est un mélange de lait de chaux et de talc qui forme une barrière naturelle. Il fait 3 passages par saison : le premier avant récolte, le second pendant et le dernier après la récolte.  Il utilise également les huiles essentielles notamment l’huile d’écorce d’orange.

Christophe attache une importance particulière au retour et la préservation de la biodiversité sur son exploitation.
Pour cela il a installé un peu partout dans ses vergers des hôtels à insectes et des nichoirs à oiseaux qui jouent un rôle très important sur les arbres.

La récolte se fait totalement à la main. Elle débute fin Août et s’achève début Novembre.  Pour se faire, il emploie de 4 à 8 saisonniers selon si la saison s’annonce fructueuse ou non.

*DEPHY FERME : Il s’agit d’un réseau de fermes en AB ou non qui s’engagent volontairement dans la réduction de l’utilisation de pesticides pour les cultures, tout en maintenant ou en améliorant leur performance économique. Le réseau DEPHY a été initié dans le cadre du plan ECOPHYTO.

* Pesticide : substance chimique destinée à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d’animaux causant des dommages aux produits agricoles. Herbicides , insecticide, fongicide, nematicide, produits phyto sanitaires sont des termes utilisés pour désigner des pesticides mal utilisés, en terme de quantité et  en raison de leur faible pouvoir de dégradation, les pesticides peuvent s’accumuler dans la chaine alimentaire et :ou contaminer les milieux naturels.

Hervé Mazet, les fraises de Nabirat en Périgord

Hervé Mazet, les fraises de Nabirat en Périgord

Mazet hervé

Nabirat, petit village périgourdin à 15km de la Ferme de Vialard .

J’ai repris l’exploitation de mes parents , qui cultivaient les fraises au sol, d’ailleurs à la vente des boutiques de producteur sous mon nom vous ne trouverez que du sol .

Il y a quelques années de cela , sur ma commune on m’a proposé des parcelles en hors sol , du coup les fruits sont prévue pour l’exportation ou la grande distribution .

En tous cas je suis l’un des seul sur ma commune qui a la réputation aussi pour sa foire aux fraises à avoir gardé la culture au sol .

Les variétés Gariguette et Clery sont produites en pleine terre d’Avril à Juin. Un paillage plastique est mis en place au pied des fraisiers afin de conserver l’humidité et de limiter au maximum la croissance des mauvaises herbes. Cette technique évite d’employer des désherbants.

Les variétés Charlotte et Mara des bois ont une période de production plus longue (Mai à Octobre) d’où le choix de la production en hors sol tout simplement pour réduire la pénibilité et le temps du ramassage. Les fraisiers sont alors plantés en hauteur, dans des sacs de terre. Hormis cela, qu’elles soient en hors sol ou en plein sol, les fraisiers sont cultivés exactement de la même façon.

* culture hors sol ou hydroporie : les racines de la plante cultivée en hydroporie reposent dans un milieu reconstitué, détaché du sol. Les cultures hydroponiques réduisent la pénibilité du travail humain. Le substrat peu être  du sable , de l’argile, ou de la laine de roche, c’est alors l’eau additionnée d’engrais sélectionné qui apportent les éléments nutritifs .

Les fraises sont produites en culture raisonnée avec la mise en place de la protection biologique intégrée. C’est-à-dire qu’  Herve n’utilise  aucun insecticide de synthèse. Il effectue un lâché de prédateurs qui vont détruire les insectes ravageurs.

A la demande de mes clients sur les boutiques et les marchés , je propose aussi des framboises en saison .

Les Jardins de Malevergne

Les Jardins de Malevergne

C’est une petite entreprise familiale qui est en train de développer et pérenniser deux activités agricoles biologiques (sans faire trop de bruit) : la production maraîchère de légumes et la production d’œufs, avec une commercialisation uniquement en vente directe !

Portrait réalisé en juin 2021 lors de nos Visites de Ferme !

Carole et Eric : voici nos deux petits noms ! Nous sommes mariés depuis seize ans et originaires du “coin” (enfin Carole…), avec un Thomas qui a 14 ans et un Léo qui a 9 ans. Après seize années passées dans le département du Var dans le milieu de la forêt et des espaces verts, nous avons souhaité changer de vie et venir nous installer dans la région natale de Carole. Vivre ‘simplement’ à la campagne en travaillant la terre et en mangeant bien et bon (on est gourmands !). Nous avons préparé cette reconversion pendant trois ans, ce qui nous a permis de nous former, d’acquérir l’expérience nécessaire et d’évaluer au mieux l’ensemble des tenants et aboutissants de cette filière agricole en Périgord noir. Installés depuis 2016, nous cultivons 6 hectare de terres, seulement à 2 ! (on s’ennuie pas !) Nos productions légumières s’étalent sur toute l’année, en plein champ mais aussi en serres (6 abris froids pour une superficie couverte d’environ 1380 m²). Le printemps voit apparaître des fraises primeurs et l’été des framboises et des mûres. Les œufs viennent compléter nos productions maraîchères. Nous les produisons de manière ‘artisanale’ avec 3 petits poulaillers en place et 250 poulettes heureuses de vivre !

Alain et Marie Caminade

Alain et Marie Caminade

Alain Caminade

Alain et Marie , tous les deux natifs de vialard, on repris à leur manière l’exploitation familiale  .

Ils cultivent leurs légumes(haricots, petits pois, radis, chou kale, cou branchu, radis, …)en plein champs ou en serre en début de saison, en appliquant une rotation des cultures, afin de ne pas appauvrir le sol et d’avoir un meilleur rendement .

Ils apportent de l’engrais organique ainsi que du fumier déshydraté, le désherbage se fait mécaniquement ou manuellement .

ils ne sont pas reconnu en bio, mais n’utilise pas de désherbant, insecticides ou fongicides à leurs cultures .

Les graines sont même bien souvent agrées en AB

les légumes sont ramassés quotidiennement au petit matin , par tous les temps afin de vous faire le bonheur de ses légumes goûteux.

EARL Vialard

EARL Vialard

Portrait réalisé lors de nos visites de ferme au printemps 2021

Production : Légumes de saison

Lieu d’exploitation : Carsac-Aillac

Distance du magasin : 100 mètres

Parcours de Thierry Boyer :

Après de nombreuses années sportives (athlétisme), un bac puis un BTS électronique peu glorieux, je décide de suivre des études agricoles afin de mieux connaître le maraîchage et de pouvoir m’installer sur la ferme familiale.

J’obtiens, cette fois, avec succès un BTS « horticulture » option maraîchage à l’ESA d’Angers. Puis je pars faire un stage de 4 mois en Tunisie dont le thème est la « mécanisation du travail du sol dans les oasis ».

En 1995, je m’associe à mon père pour créer le GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) Ferme de Vialard en 2005, suite à l’arrêt d’activité de ce dernier, je crée l’EARL (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée) ferme de Vialard.

Tabac, asperges, oignons et noix étaient les cultures principales en 1995 ; tomates et salades sont progressivement apparues dans les cultures. La commercialisation de ma récolte passe par des revendeurs, des restaurateurs et des grossistes. Déçu par ce mode de vente, par le non respect des produits et des producteurs, je décide en 2004-2005 de développer la vente à la ferme (mes parents vendaient déjà les asperges de cette façon), en créant avec d’autres agriculteurs l’association la ferme de Vialard.

Mon objectif est désormais de diversifier les cultures, de produire sainement de proposer des légumes frais (les légumes sont cueillis juste avant l’ouverture de la boutique et rarement stockés en chambre froide) et de saison et de créer du lien avec les consommateurs.

Modes de cultures

Je travaille en culture dite « traditionnelle » : depuis 10 ans, je m’attache à réduire l’utilisation de produits de synthèse (engrais chimique, fongicide, insecticide et herbicide). Lorsque cela est nécessaire, je choisis des produits de lutte biologique (ces derniers sont de plus en plus répandus sur le marché du fait d’une recherche accru dans ce domaine), je m’équipe de désherbeur mécanique, je teste les nouvelles techniques (voile anti insecte par exemple). Ainsi, tous les légumes cultivés sous serres ne sont traités qu’avec des produits ou techniques acceptés en agriculture biologique (sauf cas exceptionnels).

En culture de pleins champs, seulement 3 cultures sont desherbées chimiquement : ce sont la culture des carottes, oignons (1 desherbage au semis) et asperges (desherbage après la récolte). Pour les autres cultures, aucun produit phytosanitaire de synthèse n’est nécessaire.

Quant à la fertilisation, que ce soit sous serre ou en pleins champs, je privilégie le fumier de bovins, l’engrais organique biologique et l’engrais vert : du millet pour les serres, de la vesce, de la navette, du trèfle, de la moutarde, de l’avoine…pour le plein champs

En 2014, je cultive :

· sous serres : salade, mâche, épinard, moutarde, tatzoï, blette, fenouil, cèleri, tomate, poivron, aubergine, concombre, pomme de terre, ciboulette, persil, basilic, radis…

· en pleins champs : salade, pomme de terre, tomate, poivron, aubergine, asperge, oignon, échalote, carotte, poireau, haricot, topinambour, rhubarbe

Mes objectifs sont de développer la transformation de légumes, de continuer à fournir correctement la ferme de Vialard et de développer de nouvelles cultures.

Depuis 2017 je me suis associé à Arthur Galinat, jeune agriculteur du cru.

Parcours d’Arthur Galinat

Originaire du Périgord noir, Arthur Galinat a été immergé dès l’enfance dans monde agricole par ses grands-parents qui possédaient une exploitation, il y passait toutes ses vacances. C’est là qu’il a acquis un goût poussé pour la nature & l’agriculture. 
C’est donc naturellement qu’il s’est lancé dans des études agricoles. Au cours de son BAC PRO horticulture en alternance de 2011 à 2014, il rencontre et travaille auprès Thierry Boyer qui devient son maître de stage. Après l’obtention de son diplôme, l’envie de voir du pays l’amène jusqu’en Charente où il décide de perfectionner ses connaissances en mécanique agricole, ce qui est aussi l’une de ses passions. Arthur effectue un BTM mécanique agricole jusqu’en 2016. Fort de toutes ses connaissances, un retour aux sources se fait sentir avec la conviction de s’installer comme maraîcher. Il pouvait reprendre l’exploitation de ses grands parents mais n’ayant pas forcément de structures adaptées, il hésite, commencer à 0 avec les difficultés financières et logistiques que cela représentent n’est pas une mince affaire. Ayant travaillé avec Thierry et connaissant son envie de s’associer avec l’ambition de développer sa structure mais surtout de laisser la place à une personne, le décide enfin. Leur complémentarité est une vraie force pour se lancer et continuer de faire grandir l’E.A.R.L de Vialard, tout en gardant les mêmes finalités et objectifs qui sont de réduire la pénibilité du métier et optimiser leur travail. 
Au-delà de son métier, il est important pour Arthur de participer au monde agricole en s’impliquant dans des structures d’accompagnement. Il choisi le syndicat des Jeunes Agriculteurs qui, pour lui, sont un lieu d’écoute, d’ouverture et d’innovation . Arthur le dit avec engagements et convictions « même si nous ne venons pas du même endroit, nous rencontrons les mêmes problématiques d’installations, d’acquisition de terre et de travail. Être ensemble permet de ne pas se sentir isolé mais surtout de préserver et de faciliter le maintien d’une agriculture française avec passion. Et comme le dit le dicton : quand les jeunes poussent l’agriculture grandit !». 
Vous l’aurez compris, Arthur Galinat est un jeune agriculteur dynamique et entier qui forme une équipe dynamique et forte avec Thierry Boyer assurant ainsi la prospérité de l’E.A.R.L de Vialard. “
Nicole Salvetat

Nicole Salvetat

Production en agricole biologique

Lieu de Production : Sainte-Nathalène.

Produit vendu en magasin : Kiwi, limonade.

Distance du magasin : 8km

De la mise à fruit à la récolte

Ayant repris l’exploitation familiale à Sainte-Nathalène en 1990, depuis j’y cultive un verger d’actinidia, nom de la liane qui produit des kiwis. Ce verger a été planté par mes parents en 1977 précurseurs dans cette culture sur une parcelle bien exposée ayant un terrain riche et léger.

J’ai fait le choix d’une culture raisonnée sur pelouse sans désherbant sans produits de traitement sur les arbres ni sur les fruits.

La conduite du verger comprend plusieurs phases importantes conditionnant la réussite de la récolte. Décembre à Mars est la période de la taille, elle représente une part importante du travail dans le verger. Avril est le mois clé avec la protection contre le gel où tout peut se jouer en quelques heures. Quelques nuits blanches de surveillance du thermomètre sont nécessaires pour déclencher au bon moment l’arrosage par aspersion, qui protègera les bourgeons des températures négatives par une gangue de glace. En Mai, le vent et les abeilles font la pollinisation des fleurs. Le verger est constitué d’arbres mâles et femelles produisant des fleurs à foison. Dès fin Mai apparaissent les fruits, puis ils grossissent de Juin à Octobre profitant de la chaleur, du soleil et de l’arrosage en goutte à goutte. Fin Octobre les fruits sont cueillis avant les gelées et stockés dans les locaux de la ferme. La commercialisation est réalisée en circuit court : elle débute en Novembre et se termine fin Avril. Les petits fruits transformés en jus et pétillant en association avec des pommes sont disponibles sur l’étalage de la boutique de producteurs toute l’année. Le dernier né de la gamme des boissons est la limonade de kiwis dont la première commercialisation a eu lieu début 2013. Ce fut un franc succès et le stock épuisé à la fin de l’été.